Depuis 50 ans, la rivière du Grand Pré à Villers-Le-Gambon n’a jamais été une référence en matière de propreté. Le martin pêcheur et le cincle plongeur s’en sont enfuis depuis 3 ans.
Reste que depuis le mois d’août 2020, la rivière du Grand Pré s’est transformée en égout à ciel ouvert, avec une épaisse couche de résidus blanchâtres au fond du lit et des cailloux violacés de manière inquiétante.
Suite à nos analyses amateurs, nous pouvons dire que le ph dépasse les 8,5 et les couleurs de nos bandelettes indiquent des taux impressionnants de carbonate et de fer.
Nous avons demandé des mesures d’écartement, des limites de production, des astreintes et des dates dans les mesures de nettoyage. Nous n’avons rien obtenu mais nous ne laissons pas tomber les bras. La Région Wallonne se serait engagée à monter une station d’épuration mais que fera-t-on des déchets récoltés?
Nous avons été informés en conseil communal que le ph atteint les 12,5. Cela tend à confirmer nos chiffres. Les origines de pollution sont orientées sur une seule industrie mais les produits indiqués sont variables (soude caustique, carbonate de sodium, bicarbonate de soude,…).
Stigmatiser un seul « pollueur » est un peu simpliste. Prévoir une station d’épuration ne résoudra qu’une partie de la pollution et certainement pas la surexploitation anarchique de nos réserves d’eau. Faire respecter des limites d’exploitation est moins agréable politiquement mais ce serait bien plus efficace pour la Nature.
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