Vous avez dit neutralité …
Un peu trop de pub
Le Bulletin communal a le mérite d’exister, même si on se demande si ce n’est pas un bulletin
publicitaire, tant le contenu à lire est maigre, par rapport aux pages destinées à la publicité. L’opposition a demandé un espace pour s’y exprimer. Le Collège a refusé. Pour des raisons budgétaires ?
L’illustration
L’essence même d’un bulletin communal est de s’adresser à tous les citoyens, tout en
respectant les positions philosophiques et politiques de tout un chacun. Il s’avère que le dernier en date est loin de respecter ces conditions.
Plutôt que de trouver un beau paysage, une fontaine de notre belle entité, un monument patriotique, une stèle commémorative appelant à la paix, le Collège n’a rien trouvé de mieux que de nous servir la « grotte de lourde » (sic)!
Cette photographie est porteuse de sens. Son choix n’est pas anodin. Il revêt un caractère
philosophique et est donc contraire à la neutralité, que doit respecter l’Administration communale. Cette grotte n’est pas représentative de tous les citoyens de notre entité, elle revêt un caractère philosophique, qui n’a pas lieu d’être en première page d’une revue. Cette revue doit s’adresser à l’ensemble des habitants.
La relecture des textes
Que dire encore de l’orthographe approximative, qui dénote un manque de sérieux et de relecture, de la part du responsable de cette édition.
Quelle lourdeur, en effet, dans l’écriture…. A lire la manchette, elle pèse son poids, la Sainte ! On lui aurait mis un « s » et un « L » majuscule, que cela n’aurait pas été plus mal ! La « Vierge », avec une majuscule, c’est plus joli et moins cru. Même l’Abbé fondateur de l’œuvre n’a pas droit au respect de son titre. Quant à l’édifice, il aurait été construit avec une seule pierre : un miracle, vraiment brut de décoffrage!
Franchement, on ne rend pas hommage à un monument, quel qu’il soit, de cette manière.
Qui est l’éditeur responsable?
Tiens, on se demande entre nous qui est l’éditeur responsable? Normalement, l’on renseigne une personne en chair et en os. Or, on ne lit que le « Collège », sur la première page. A cinq pour relire, excusez du peu !
Nous sommes des râleurs ? Peut-être … Mais peut-on accepter ce manque total de
respect du lecteur ? Alors, oui, on râle et on le dit !