Des demandes pressantes suite à la sécheresse
En 2022, en pleine sécheresse, il n’était plus possible de puiser l’eau en rivière. Dès lors, nous avons examiné les possibilités d’installer des puits ou de réactiver des fontaines ancestrales, là où il existe du potentiel. Les endroits pressentis, selon les demandes, étaient :
Franchimont (à la carrière de Beumont), https://fr.wikipedia.org/wiki/Franchimont
Merlemont (entre les carrières),https://fr.wikipedia.org/wiki/Merlemont
Roly (sur la place), https://fr.wikipedia.org/wiki/Roly
et Samart (au bas du village). https://fr.wikipedia.org/wiki/Samart
L’an passé, donc, nous avons témoigné des demandes pressantes de citoyens, en Conseil communal, pour diversifier les ressources en eau. Le Collège avait promis de s’atteler à la chose, en consultant les organes compétents : DNF, urbanisme, service technique, Région Wallonne, service des eaux (Inasep),…
Ça avance pour Franchimont
Avec satisfaction, nous savons que les démarches avancent pour Beumont, à Franchimont. Le captage sera petit (10m3/jour). En effet, le pompage puise dans la vieille carrière. Et c’est une résurgence de la nappe phréatique. Pas question d’y puiser, sans permis environnement adéquat. Il suffira d’une déclaration de permis environnement de classe 3. C’est une formalité brève. Dès lors, si on pourra pomper l’eau, on en abusera pas non plus.
Quel ordre, à qui le tour, combien à la fois,…
Le souci se posera pour la clé d’accès à la pompe. En effet, le site de la carrière est à protéger. Il vaut d’ailleurs le coup d’œil, surtout en plein soleil ! Il faudra un cliquet pour juguler le débit et le volume.
Les limites de notre démarche
Pour les eaux d’exhaure des carrières en activité, le Collège ne semble pas intéressé. Pour la fontaine de Roly, les habitants continueront aussi à puiser à la cruche. Il est loin le temps des pompes en fonte majestueuses.
Une triste surprise
En 2020, nous nous étions émus de la situation du ry des grands prés, à Villers-Le-Gambon.
Quant à Samart, notre requête a permis de déceler, une nouvelle pollution, assez grave de la source, semble-t-il, par le biais d’un rapport d’analyse de l’INASEP. La pollution est composée, nous dirons, « d’éléments divers et variés ». Comme pour les fromages belges, on trouve de tout : arsenic, manganèse, plomb, fer. Rien que du bon pour celui qui voudrait exploiter une mine. Pour couronner l’affaire, l’eau est trouble (turbide). Elle le serait sans doute à moins.
Voyez notre document ci-dessous.
La question est de connaître l’origine de cette pollution. Le Collège accepte le constat d’une fatalité : eau polluée = eau indisponible.
C’est un peu court et nous allons demander des compléments d’enquête. En effet, cette eau de Samart se déverse quoi qu’il arrive dans la rivière, où les agriculteurs puisent eux aussi.
Peut-être que d’autres personnes utilisent cette eau et qu’il est utile de les informer des risques?
Prochaine intervention au Conseil
Nous poserons la question au prochain Conseil communal, de l’utilité d’informer la population à cet égard. Est-ce la fontaine ou la nappe qui est touchée? Est-ce que toutes les fontaines sont polluées? Comment connaître l’origine de la pollution? Que coûte un monitoring? Comment remédier à la situation? Est-ce dû à la saturation de la station d’épuration des eaux de Philippeville? Quel est le coût et la méthode pour enlever cette pollution?
Bien des questions en perspective!